Première chose : Dans les secondes qui suivent votre réveil, dans le noir vous pouvez encore avoir l'image du cauchemar qui perdure. Par exemple, ils m'avaient fait un coup avec un rat qui semblait me sauter au visage alors que je venais de me relever dans mon lit et que j'avais les yeux ouverts !
Deuxième chose : Cela semble souvent "trop vrai pour être faux". Je m'explique. Dans la majeure partie de mes rêves les images ont toujours semblé plus ou moins floues. Dans le cas de ce type de cauchemar, les éléments finaux qui sont destinés à vous faire peur paraissent sous vos yeux presque comme dans la réalité. C'est net, l'insecte, le plus souvent dans mon cas, est parfaitement visible. Dame technologie, quand tu nous tiens.
Troisième chose : Conséquence des deux premières, parce que cela semble "trop vrai pour être faux" et parce que cela peut perdurer quelques secondes après le réveil dans le noir, quasiment à chaque fois cela provoque chez vous des réactions physiques (écraser l'insecte, virer vos draps ou couette du lit, bouger ces jambes dans tous les sens, mouvements de protection etc.). Alors que la plupart de mes rares cauchemars ce sont soldés par une grande inspiration, un petit sursaut, une ouverture rapide des yeux ou au pire de relever mon buste sur le lit, la réaction lors d'un cauchemar contrôlé est toujours très vive et très physique. Cela peut surement s'expliquer par le fait que, cherchant à créer chez vous la plus grande peur possible pour, dans certains cas, créer une crise cardiaque (je n'en étais surement pas très loin hier soir), ils essaient d'en faire le maximum, de mettre le paquet niveau frayeur.
Hier soir donc, le réveil fut brutal, un sacré sursaut qui a créé une belle augmentation de mon rythme cardiaque avec, toujours pareil jusqu'à ce que ça lâche, une aura dans le thorax, des fourmillements dans l'abdomen, un essoufflement excessif, des fourmillements dans la partie gauche du visage et une tachycardie qui mettra des heures à s'estomper. Avec la tête à l'envers d'hier, je peux vous assurer qu'aujourd'hui c'était sympa... Au dîner de cons 2 j'aurais très certainement ma place dans le casting. Cela a donc empiré la sensation de "cerveau dans le coton" ou engourdi. En outre ce matin il a fallu que je me pose tranquillement et que je prenne ma tête entre mes deux mains pour reconstituer peu à peu quelques passages de ma journées d'hier. Des réminiscences de la veille... Des exemples au quotidien des limites que cela vous impose quand vous avez conscience de l'état mental dans lequel on vous plonge :
- Voiture : Voilà pourquoi très souvent (trois jours sur quatre ces derniers temps) il vaut mieux ne pas prendre de véhicule... Je regarde à droite, une voiture, je regarde à gauche, personne... huuuummmm, c'est bon, je peux y aller !
- Jardin : Je pose le râteau derrière moi, j'oublie où je l'ai posé, je recule et met le pied dessus et tombe ou me prends un retour de manche !
- Bricolage : J'enlève le courant, je défais une prise, dénude des câbles, descends chercher du matériel, remets le courant, discute avec quelqu'un, remonte, me rends compte que j'ai oublié de faire quelque chose sur la prise et manque de rattaquer à travailler en oubliant qu'entre-temps j'avais remis le courant...
- Etc. etc. etc. les exemples sont innombrables et de degrés très divers. Et si ma torture dure aussi longtemps, ne cherchez pas plus loin la raison...
Spécialiste, Posté le dimanche 07 avril 2013 05:33
Tu es un grammar nazi ! Je n'aurais pas cru ça de toi !